Dans cet article de blog, vous apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur la nouvelle directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD), les exigences pour les entreprises et comment sproof sign peut vous aider à relever ces défis.
Qu'est-ce que l'obligation de rendre compte en matière de RSE ?
L'obligation d'établir des rapports sur la RSE, ou obligation d'établir des rapports sur la responsabilité sociale des entreprises, est une obligation légale pour les entreprises de rendre compte régulièrement de leurs activités en matière de développement durable. Ces rapports couvrent les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et visent à accroître la transparence sur l'impact non financier de l'entreprise. L'objectif est de fournir aux parties prenantes - y compris les investisseurs, les clients et le public - des informations complètes sur les pratiques de l'entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociale.
Que signifie pour vous la nouvelle obligation d'établir des rapports sur le développement durable ?
La directive sur le développement durable entrera en vigueur en 2024 et élargit considérablement la précédente directive sur l'information non financière (NFRD) . L'objectif est de normaliser et de réglementer les rapports sur les questions de développement durable afin de garantir une plus grande transparence sur les aspects environnementaux et sociaux des entreprises. Mais qu'est-ce que cela signifie pour votre entreprise ?
Que devez-vous déclarer ?
Les entreprises doivent publier des informations complètes sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cela comprend les questions environnementales (émissions, consommation d'énergie, etc.), les aspects sociaux (conditions de travail, égalité des sexes, etc.), les questions relatives aux salariés, le respect des droits de l'homme et la lutte contre la corruption et les pots-de-vin. Ces rapports doivent contenir des données qualitatives et quantitatives et être à la fois prospectifs et rétrospectifs. En outre, ils doivent couvrir l'ensemble de la chaîne de valeur de votre entreprise.
Qui est concerné ?
Le CSRD s'applique à toutes les grandes entreprises qui remplissent au moins deux des critères suivants
- plus de 250 salariés
- Un total de bilan supérieur à 20 millions d'euros
- Un chiffre d'affaires net de plus de 40 millions d'euros
Cela signifie que beaucoup plus d'entreprises qu'auparavant devront divulguer leurs mesures de développement durable.
Quand devez-vous rendre compte ?
La nouvelle réglementation sera mise en œuvre en trois phases
- à partir du 1er janvier 2024 pour les entreprises qui sont déjà soumises au NFRD (premier rapport en 2025)
- à partir du 1er janvier2025 pour les grandes entreprises qui n'étaient pas tenues de présenter un rapport auparavant (premier rapport en 2026)
- à partir du 1er janvier2026 pour les PME cotées en bourse (première déclaration en 2027), avec une option de non-participation jusqu'en 2028.
Format et normes de rapport
La CSRD vise à rendre les informations sur le développement durable aussi accessibles et transparentes que les rapports financiers. Cela signifie que les rapports sur le développement durable doivent répondre à certains critères très précis, similaires à ceux des rapports financiers. Il existe des normes européennes uniformes en la matière.
Principe de la double matérialitéLes entreprisesdoivent rendre compte à la fois de l'impact de leurs actions sur l'environnement et la société (perspective "inside-out") et de la manière dont l'environnement et les changements sociaux affectent leurs activités (perspective "outside-in"). Cela permet de garantir un rapport complet et équilibré.
Numérisation Toutes lesinformations relatives au développement durable doivent être publiées dans un format numérique lisible par machine. Ces données seront stockées dans un registre européen en cours d'élaboration.
Obligation d'auditCommeles rapports financiers, les rapports sur le développement durable doivent également être audités - dans un premier temps avec une assurance limitée. Un auditeur indépendant ou un organisme de certification s'assure que les informations sont conformes aux normes de l'UE. Des sanctions peuvent être imposées en cas de non-conformité.
La signature électronique est un outil important pour atteindre les objectifs de durabilité.
La numérisation des processus d'entreprise est un levier essentiel pour répondre efficacement aux exigences de la CSRD. L'un des processus fondamentaux qui devrait donc être numérisé est la signature des contrats et des documents. Dès le premier jour de l'introduction généralisée des signatures électroniques, une entreprise peut économiser de manière mesurable une grande quantité de ressources papier. Des ressources qui polluent l'environnement.
Un exemple : Supposons qu'une entreprise économise (seulement !) 500 feuilles de papier dans un certain laps de temps grâce à l'intégration de la signature électronique. Cette mesure entraîne déjà une réduction de la consommation de 7,5 kilogrammes de bois, de 130 litres d'eau et de 26,8 kilowattheures d'énergie.
L'utilisation des signatures numériques peut donc être un élément clé pour répondre efficacement aux exigences de la CSRD et un pas important vers une gouvernance d'entreprise plus durable, ainsi que pour calculer exactement combien de ressources ont été économisées.
*Le calcul de la valeur ajoutée est basé sur les données des utilisateurs et sur les résultats des analyses de marché et de la littérature spécialisée. Les facteurs suivants déterminent les calculs actuels : - Temps moyen gagné par flux de signature interne (sans effort logistique) : 10 minutes - Gain de temps moyen par signature externe (avec effort logistique) : 20 minutes - Salaire horaire brut en euros, estimé pour 40 heures de travail à temps plein : 20 euros - Coût par feuille A4 (impression, approvisionnement) : 0,14 euro - Émissions de CO2 par feuille A4 avec signature conventionnelle : 0,008 kg - Consommation d'énergie par feuille A4 : 0,0648 kWh En fait, il existe de nombreux facteurs qui n'ont pas été pris en compte dans ce calcul, mais qui peuvent augmenter considérablement (positivement) la valeur ajoutée réelle ! Les voyages d'affaires, les coûts de stockage et d'archivage, les coûts de la technologie d'impression et de numérisation et les inconvénients financiers dus aux longs délais d'attente pour les contrats ne sont pas inclus. sproof peut donc contribuer à la réalisation de vos objectifs de durabilité dans plusieurs sous-catégories spécifiques de l'ESRS (ESRS-E = Environnement, ESRS-S = Social, ESRS-G = Gouvernance et également dans certains "thèmes globaux").
Obligatoire ou facultatif ? Les rapports sur le développement durable sont-ils également utiles à d'autres niveaux ?
Pour de nombreuses entreprises, l'obligation de fournir des rapports ESG peut sembler contraignante au départ. Cependant, l'effort en vaut également la peine pour les organisations qui ne relèvent pas du CSRD ou du SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). En effet, la transparence de votre propre développement durable devient de plus en plus un avantage concurrentiel :
- Renforcement de la réputation et de la marque : les consommateurs apprécient la durabilité. Les rapports ESG peuvent améliorer l'image et la marque de votre entreprise, ce qui permet d'attirer de nouveaux clients et de fidéliser les clients existants.
- Convaincre les investisseurs: Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à prendre en compte le développement durable dans leurs décisions. Des rapports ESG transparents peuvent rendre votre entreprise plus attrayante pour les investisseurs.
- Améliorer le recrutement : Le développement durable est un critère décisif pour de nombreux demandeurs d'emploi. Un bon rapport ESG peut vous aider à attirer et à retenir les meilleurs talents.
- Économiser des ressources : En définissant et en mesurant les indicateurs clés de performance ESG, les entreprises peuvent réaliser des économies ciblées sur les ressources, par exemple en réduisant la consommation d'énergie et donc les coûts.
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